03/04/2024 FAQ
Un rapatriement sanitaire, c’est quoi ?

Le rapatriement sanitaire, c’est quoi ?

Le rapatriement sanitaire désigne le fait de transporter les personnes blessées ou souffrant de maladies depuis leur lieu de séjour vers leur ville ou pays d’origine ou de résidence. Dans la plupart des cas, le but est de recevoir de meilleurs soins dans leur pays de destination. À savoir que le rapatriement sanitaire se distingue de l’évacuation sanitaire. Ce dernier renvoie au transport médicalisé d’une personne se trouvant dans un pays en guerre ou une région dangereuse vers une zone plus sûre. Il peut également s’agir d’un transport sanitaire d’un malade ou d’un blessé vers un hôpital ou un autre pays afin de recevoir des soins adaptés qui sont non disponibles dans le pays de départ. Cette nuance est importante pour la prise en charge du coût d’un rapatriement par l’assurance.

Quand avoir recours au rapatriement sanitaire ?

En cas de blessure ou de la survenue d’une maladie lors d’un séjour à l’étranger, un rapatriement sanitaire peut être nécessaire. La présence d’un polytraumatisme à la suite d’un accident peut par exemple exiger un rapatriement. Malheureusement, dans certains pays, la qualité des soins n’est pas décente et la prise en charge du patient ne peut se faire de façon appropriée. Si l’état de santé du patient se détériore à l’étranger, un transport médicalisé vers un établissement de santé en France en toute urgence est requis.

Quelques exemples de maladies ou les situations pour lesquelles les personnes sont susceptibles de faire appel au service de rapatriement sanitaire sont les suivantes :

  • Une tumeur cérébrale,
  • Un cancer du poumon,
  • Le pneumothorax,
  • À la suite d’un AVC,
  • À la suite d’un infarctus,
  • En cas de thrombose.

Quels modes de transport pour un rapatriement sanitaire ?

Selon l’état de la personne et le lieu de destination, le mode de transport variera. Le rapatriement sanitaire peut être effectué en avion sanitaire, en avion de ligne, en hélicoptère médicalisé ou en véhicule terrestre. On fait le point.

 

Rapatriement à bord d’un avion sanitaire

 

L’avion sanitaire

Aussi appelé avion ambulance ou avion médicalisé, l’avion sanitaire est un aéronef équipé de matériel médical moderne. Il permet de transporter des patients malades, adultes, enfants et nourrissons, même nécessitant des soins intensifs, en toute sécurité. L’avion sanitaire est adapté pour le transport long-courrier et court-courrier des patients en toute sécurité.

Avions à turbopropulseurs et d’appareils équipés de moteurs à réaction…tous deux comportent des avantages selon les besoins du patient et de la situation.

L’avion à turbopropulseurs

En effet, l’avion à turbopropulseurs est conçu pour atterrir et décoller sur des pistes courtes, soit de moins de 900 mètres. L’adaptabilité des appareils à turbopropulseurs est telle qu’ils peuvent accéder à pratiquement tous les aéroports dans le monde, même les plus petits. Le transport des appareils médicaux à bord de l’avion permet également d’assurer le transfert des patients en toute sécurité. Ils sont aussi connus pour être plus économiques que les avions à réacteurs. Cependant, ils sont réservés pour des rapatriements sanitaires sur une courte distance parce que leur rayon d’action est plus court et ils sont moins rapides.

L’avion à réaction

L’avion muni d’un moteur à réaction a l’avantage d’être plus rapide que son homologue. Il possède également une meilleure autonomie et peut assurer des vols en urgence sur de plus longues distances. Les escales sont plus rares. L’atterrissage peut se faire dans les petits et grands aéroports. Les vols en basse altitude, pertinents pour certaines pathologies, sont également possibles à bord de ce dernier.

 

Quelles sont les particularités d’un avion sanitaire ?

Ce qui fait de l’avion sanitaire un moyen de transport de choix pour un patient, sont les équipements médicaux qui y sont aménagés. Grâce aux appareils de pointe qui s’y trouvent, les patients en soins intensifs peuvent être pris en charge de façon optimale. L’ajout des équipements médicaux supplémentaires est également possible selon la pathologie du patient.

Les équipements qui sont généralement présents à bord de l’avion sont les suivants :

  • une unité de soins intensifs ;
  • un moniteur multiparamétrique ;
  • un réservoir central d’oxygène ;
  • un défibrillateur compact ;
  • un respirateur de réanimation ;
  • un électrocardiographe multifonction 12 canaux ;
  • un téléphone satellite.

Un personnel médical est mobilisé pour assurer un transport dans les meilleures conditions. Composé d’un médecin et d’un auxiliaire médical, le tandem effectue le monitorage des constantes vitales et veille au bien-être du patient. En cas de la survenue de complications pendant le voyage, l’équipe, rodée dans la prise en charge des patients dans les airs, est en mesure d’intervenir promptement. La réactivité est vitale dans ces circonstances. Outre le bien-être physique, le bien-être psychologique est également essentiel.

Le confort y est aussi, permettant un transfert atraumatique et sûr pour le patient. Selon l’état du patient, le voyage peut se faire en position assise ou en position allongée sur une civière.

Du côté des horaires, l’avion sanitaire peut être déployé en toute rapidité et permet une flexibilité inégalable, l’avion sanitaire pouvant être déployé en toute rapidité. Généralement, il faut compter quelques heures ou 24 heures pour l’organisation d’un vol sanitaire contre deux à jours pour un vol régulier assuré par une compagnie aérienne. Autant dire que l’avion sanitaire est un mode de transport à privilégier quand le facteur temps entre en jeu. Un véhicule terrestre, tel qu’une ambulance ou VSL, peut également être déployé pour le transport du patient vers la destination finale.

 

L’intérieur d’un avion sanitaire

Le vol en basse altitude

Sensible aux variations de la pression atmosphérique, le corps humain supporte mal les voyages en haute altitude. Une pressurisation de la cabine d’avion est nécessaire pour un vol en haute altitude car cela permet d’éviter les risques physiologiques qui y sont associés. Elle permet également de pallier la diminution du taux d’oxygène qui peut s’avérer dangereuse pour les personnes cardiaques. Les risques liés à la baisse de la pression atmosphérique et du manque d’oxygène sont, entre autres, les suivants :

  • L’hypoxie ;
  • Le barotraumatisme ;
  • L’accident de décompression.

Pour un vol à une altitude supérieure à 3810 m, une pressurisation de la cabine est nécessaire. À cette altitude, les personnes en bonne santé n’ont pas de mal à survivre et leur organisme peut fonctionner normalement avec une pressurisation adéquate. Cependant pour les personnes ayant des problèmes pulmonaires, tels qu’un pneumothorax, une pression en cabine qui correspond à 2400 mètres d’altitude peut potentiellement être délétère.

 

Pour y remédier, un vol à basse altitude, aussi appelé vol « sea level » peut être organisé. Envisageable en avion sanitaire, le vol sea level permet d’adapter la pression en cabine afin qu’elle soit comparable à celle sur terre. En plus du fait de voler à basse altitude, la pression en cabine est ajustée grâce à des techniques innovantes.

Les pathologies qui peuvent exiger un vol sea level sont les suivantes : une tumeur cérébrale, une pression intraoculaire, un pneumothorax, une pneumonie, un œdème cérébral, une anémie, une obstruction intestinale.

 

L’avion de ligne

Rapatriement en avion de ligne

Une alternative plus économique à l’avion sanitaire pour un rapatriement est l’avion de ligne. Durant le vol régulier, un service d’accompagnement médical est prodigué. Une équipe médicale, constituée d’un médecin et d’un infirmier, est mobilisée pour accompagner le patient durant son vol. Ce type de vol est bien sûr proposé seulement si l’état du patient le permet. Il s’adresse aux personnes âgées, aux personnes handicapées ou aux personnes malades ne nécessitant pas de traitement spécifique. Par ailleurs, si le malade souffre d’une pathologie hautement contagieuse, il ne sera pas embarqué à bord de l’avion, car il présentera un risque pour les autres passagers. Sachez que le vol en avion de ligne est réservé pour les malades dont l’état est stable, mais qui requièrent une surveillance médicale.

Le voyage en position assise sera ainsi possible en classe affaires selon la condition du patient. En revanche, certaines pathologies exigent un voyage en position allongée. Une civière est placée dans le compartiment passagers dans ce cas pour permettre au patient de s’installer confortablement. Un rideau fait office de séparation et protège les patients des regards indiscrets des autres passagers. Le staff médical, qui assiste le patient, se fixe à proximité de ce dernier afin d’intervenir le plus rapidement possible si nécessaire. Dans l’éventualité où les proches souhaitent accompagner le patient, ils seront placés dans des sièges se trouvant près de lui. Après l’atterrissage, le malade reste en position allongée et une équipe le transfère jusque dans le véhicule terrestre qui l’achemine vers sa destination finale.

 

En quoi consiste l’accompagnement médical en avion de ligne ?

Un médecin et un infirmier suivent le patient pendant toute la durée du trajet et ils interviennent si une urgence se présente. Des équipements médicaux sont embarqués si nécessaire pour la prise en charge du patient. En effet, cela dépendra des besoins et de la pathologie du patient. Aidés du matériel d’urgence, l’équipe médicale est ainsi apte à dispenser les premiers soins au patient. Elle se charge également de l’assister pour la prise de ses médicaments et les pauses toilettes.

 

Quels sont les facteurs à prendre en compte avant d’avoir recours à un avion de ligne ?

Pour des raisons techniques ou procédurales, le voyage en avion de ligne ne sera pas toujours réalisable. Par exemple, l’installation d’une civière sur un avion effectuant un vol court-courrier ne sera pas toujours possible. Après l’atterrissage, l’avion reprend son envol sans délai, ne laissant malheureusement pas assez de temps pour l’installation d’une civière.

Un autre problème qui peut survenir est le manque de place en classe économique à bord du court-courrier. Bien que le patient sera assis, l’équipe médicale devra être en mesure de prodiguer les soins nécessaires. En raison du manque de place, cela pourrait être contraignant. Dans ces cas de figure, l’avion sanitaire sera une meilleure option afin de bénéficier d’un maximum de confort et des soins optimaux.

 

L’hélicoptère médicalisé

Dans le cas d’une personne ayant un pronostic vital engagé et requérant des soins intensifs, le temps est un critère essentiel. L’hélicoptère médicalisé (hélicoptère sanitaire ou hélicoptère médical) est un moyen de transport idéal dans ce sens, car il permet un transfert rapide et sûr du patient. Il est privilégié pour des transports sur de courtes distances, par exemple pour des transferts interhospitaliers et le rapatriement sanitaire sur de courts trajets.

Équipé avec des équipements de premiers secours, l’hélicoptère médical peut être utilisé pour le transport d’un patient se trouvant dans un état critique. Un personnel médical est d’ailleurs présent pour assurer les traitements nécessaires durant le trajet. Hautement expérimenté, le personnel est à même de prodiguer des soins de manière efficiente. Bien que le vol en hélicoptère ne soit pas toujours possible en raison de l’itinéraire, il garantit un vol sanitaire court-courrier respectueux du patient. Ce dernier peut être transporté en position allongée sur une civière ou en position assise, selon son état de santé. Le déploiement de nos hélicoptères médicalisés peut se faire dans les plus brefs délais. Cependant ce mode de transport peut être très onéreux.

 

Rapatriement sanitaire à bord d’un hélicoptère

Le transfert d’un patient d’un hôpital à un autre

Pour de nombreuses raisons, un transfert interhospitalier peut être nécessaire. À la suite d’un accident ou de la survenue d’une maladie, si les soins ne sont pas adéquats dans le pays où le malade séjourne, un rapatriement sanitaire en hélicoptère vers un autre établissement de santé en France peut être envisagé. Il sera bien sûr réservé pour le transport d’une personne se trouvant dans un pays limitrophe de la France. Compte tenu de l’autonomie réduite de l’appareil, un transfert entre deux destinations lointaines ne pourra être faisable. Sachez que dans certains cas, l’hélicoptère peut même atterrir dans l’enceinte du centre hospitalier, permettant ainsi d’économiser du temps. En effet, dans ce cas, un transport terrestre ne sera pas nécessaire.

Le rapatriement sanitaire sur de courts trajets

Comme pour le transfert interhospitalier, un hélicoptère pourra être déployé avec une équipe médicale à bord afin d’effectuer le transport d’un malade vers son lieu de résidence. Le transfert sera exécutable à l’unique condition que le pays de départ se trouve à proximité de la France. Durant le transport sanitaire, toutes les mesures sont prises afin de répondre aux besoins des patients dans les moindres détails.

 

Quels sont les équipements qui sont embarqués à bord de l’hélicoptère ?

Le matériel médical qui est présent à bord de l’hélicoptère est similaire à celui des unités de soins intensifs. L’armada d’équipements comporte une civière, un système de réchauffement, un moniteur de surveillance multiparamétrique, un défibrillateur, un stimulateur cardiaque externe, un respirateur portable, des kits anti-infection, entre autres. Il est tout à fait possible de compléter ce catalogue avec d’autres équipements qui sont essentiels à la prise en charge du patient.

 

Le rapatriement sanitaire en véhicule terrestre

Le rapatriement en véhicule terrestre pour les patients est réalisable si toutes les conditions sont réunies. Pour ce faire, nous avons recours soit à une ambulance ou un véhicule sanitaire léger (VSL). Le transport sanitaire est bien entendu effectué sous la surveillance d’une équipe médicale. Nous effectuons le rapatriement en véhicule sanitaire que lorsque l’état des patients est stabilisé. Des soins peuvent être prodigués durant le transfert. Le rapatriement sanitaire en transport terrestre est assuré pour un transfert depuis un pays voisin de la France ou, si l’état de santé du patient le permet, depuis un pays plus éloigné, par exemple le Maroc. Pour un transfert depuis le Maroc, un transport en bateau sera toutefois nécessaire. Sachez que l’ambulance et le VSL représentent les moyens de transport les plus économiques pour un rapatriement.

 

Le choix du véhicule se fait selon les besoins du patient et selon sa pathologie. Ambulance terrestre vs VSL : quand sont-ils utilisés ?

Le transport sanitaire en ambulance terrestre

Sachez qu’il existe plusieurs types d’ambulance terrestre, notamment :

  • L’ambulance classique (catégorie C type A);
  • L’ambulance de secours et de soins d’urgence (catégorie A type B) ;
  • Les ambulances de soins intensifs (catégorie A type C).

Elles peuvent être utilisées dans le cadre d’un transport sanitaire longue distance. Selon l’état du patient, un médecin ou un infirmier peut être sollicité. En cas de complications, il se charge de prodiguer les soins d’urgence.

 

Ambulance de catégorie C type A

L’ambulance de catégorie C type A est outillée pour le transport sanitaire de patients jouissant d’un état de santé plus ou moins stable et qui n’indique aucune grave détérioration. Le transfert des nourrissons et des enfants est également possible à bord de l’ambulance. Le patient pourra s’installer en position allongée, semi-allongée ou assise. Nous proposons un siège spécial au patient. Dans certains cas, un matelas coquille qui permet de maintenir le corps d’une personne immobile, idéal en cas de traumatisme, peut être fourni. Cette ambulance permet un transport en toute sécurité du patient, car elle est équipée de matériel médical particulier. L’équipe d’ambulanciers formée aux gestes de premiers secours peuvent appliquer des soins d’urgence.

Ambulance de catégorie A type B

L’ambulance de catégorie A type B, aussi connue comme ambulance de secours et de soins d’urgence (ASSU), est aménagée de façon à pouvoir transporter les patients gravement blessés et malades vers les centres de soins. De plus grande taille, elle permet d’accueillir une équipe médicale en plus d’un personnel ambulancier. Grâce aux compétences présentes et l’éventail de matériel médical qui est installé, le transport sanitaire se fait de manière efficiente. Défibrillateur automatique, kit d’intervention, kits pédiatriques ou gynécologiques font partie des équipements à disposition. Il est également possible de prendre en charge les nourrissons. Dans le cadre du transport d’un nourrisson malade, une nacelle adaptée sera fournie pour un transport sans risques.

Ambulance de catégorie A type C

Cette ambulance est spécialement aménagée pour le transport des malades nécessitant des soins intensifs et une surveillance constante. Les équipements nécessaires à la réanimation et aux soins intensifs sont embarqués dans ce type de transport. L’ambulance de type C intervient généralement pour des accidents sur la voie publique ou est déployée pour la prise en charge d’un patient en détresse. Selon leur utilisation, elles seront soit désignées comme des Unités Mobiles Hospitalières (utilisées par le SMUR) ou des véhicules de secours et d’assistance aux victimes (utilisées par les sapeurs-pompiers). Sachez que le recours aux ambulances de type C est réglementée par le ministère de l’Intérieur et les deux services habilités à les utiliser sont le SMUR et celui des sapeurs-pompiers.

 

Quels sont les équipements qu’on retrouve généralement à bord des ambulances ?

Le matériel qui compose obligatoirement les ambulances de types A, B et C est comme suit : brancard, siège pour le transport du patient en position assise, équipements spéciaux pour les fractures et les colliers cervicaux, réservoir d’oxygène, matériel de couchage, matériel d’accouchement d’urgence, insufflateurs, kit pour le traitement des plaies, entre autres.

Le rapatriement sanitaire en VSL

Le VSL (véhicule sanitaire léger) est destiné au transport des patients blessés ou malades ne nécessitant pas de traitement médical. Le VSL uniquement est utilisé dans le cadre d’un transport médicalisé longue distance. Les ressortissants sont rapatriés des pays limitrophes de la France et dans certains cas, des pays un peu plus éloignés. Le VSL est conduit par un ambulancier ou un auxiliaire ambulancier, spécialement formé aux soins de premiers secours. Généralement, le VSL est une voiture blanche avec une insigne de la croix bleue à six branches et est prescrit par un médecin par le biais d’une prescription médicale de transport.

Bien que le patient voyage en position assise, le VSL est tenu d’observer les règles de confort et de sécurité. Du côté de l’équipement médical, une trousse de soins de premiers secours est embarquée. En cas de nécessité, l’ambulancier administre les premiers soins au patient.

 

Quels sont les risques de voyager à bord d’un véhicule terrestre ?

D’un point de vue médical, le transport en ambulance ou VSL sur de longs trajets n’est pas idéal. Effectivement, la durée d’un transport en véhicule terrestre est davantage plus long contrairement à un transport effectué en avion sanitaire. En cas d’embouteillage ou d’accident, ce temps peut être décuplé. L’utilisation des toilettes et les pauses-repas ne sont envisageables que si des aires de repos se trouvent sur le trajet et si l’état du patient le permet.

Dans le cas d’un patient ayant subi un traumatisme, le transport en véhicule terrestre n’est pas conseillé en raison des potentielles secousses, des accélérations et décélérations. Elles ont pour conséquence d’entraîner une modification de la répartition de la masse sanguine et plusieurs troubles tels qu’une hémorragie. Dans l’éventualité que le malade ou blessé présente des complications durant le trajet, il est transporté vers l’établissement de santé le plus proche au lieu d’être acheminé vers la destination initialement prévue.

 

Coût de rapatriement sanitaire

Quel est le prix d’un rapatriement sanitaire ?

Le prix est un aspect non négligeable lors d’un rapatriement sanitaire. Le coût de cette prestation varie en fonction de plusieurs facteurs. Il convient de discuter des possibilités qui s’offrent à vous lorsque vous sollicitez un service ou une compagnie de rapatriement sanitaire. Le choix du mode de transport sera un élément déterminant pour le calcul des coûts. Bien entendu, notre équipe évalue l’état de santé du patient avant de sélectionner un moyen de transport qui soit approprié.

Sachez qu’un membre de la famille peut normalement voyager aux côtés du patient sans frais supplémentaires. D’autres accompagnateurs peuvent être accueillis mais cela entraînera un coût additionnel.

Les critères qui sont pris en compte lors du calcul du coût pour un rapatriement sanitaire sont :

  • L’état de santé du patient ;
  • Le moyen de transport ;
  • L’itinéraire ;
  • Le nombre d’accompagnateurs ;
  • La disponibilité des transports ;
  • Le matériel médical qui doit être emporté ;
  • Les dispositifs nécessaires au bien-être du patient, par exemple un fauteuil roulant ;
  • Le transport des bagages ;
  • Les éventuelles escales pour le ravitaillement.

De ce fait, le calcul de coût se fait au cas par cas.

 

Prise en charge des frais du rapatriement sanitaire en France

Vous vous demandez très probablement qui prend en charge les frais de rapatriement en cas de maladie ou de blessure à l’étranger : votre compagnie d’assurance, la Sécurité Sociale ou vous ? Nous éclairons votre lanterne à ce sujet.

Couverture des frais par votre compagnie d’assurance

Lorsque la personne a contracté une assurance médicale, il se peut que la compagnie d’assurance soit en mesure de couvrir les frais. Tout dépendra du type de contrat souscrit. En effet, la souscription d’une assurance voyage avec rapatriement sanitaire peut permettre une prise en charge partielle ou totale des coûts. En cas de maladie, de blessure ou d’accident à l’étranger, vous êtes rapatrié et c’est la compagnie d’assurance qui prend en charge les frais de la prestation. L’assurance rapatriement garantit le transport sanitaire, ainsi que le remboursement des frais médicaux.

Les autres garanties notables de cette assurance sont généralement :

  • La prise en charge du vol retour des membres de la famille et d’un accompagnateur ;
  • La prise en charge du coût du voyage et de l’hébergement d’un proche qui rend visite en cas d’hospitalisation sur place ;
  • Les frais de transport vers un hôpital.

Bien sûr, le rapatriement sanitaire doit être indispensable. Ainsi, c’est l’équipe médicale se trouvant sur place et le service d’assistance de la compagnie d’assurance qui jugent si les circonstances justifient un rapatriement. Les deux critères qui sont pris en compte sont la condition médicale du patient et la possibilité de faire soigner le patient dans un hôpital local ou non.

Sachez cependant que les clauses et les tarifs diffèrent selon les compagnies d’assurance. Il convient de vous renseigner sur la couverture en cas d’un rapatriement sanitaire.

 

La Sécurité Sociale couvre-t-elle les frais de rapatriement sanitaire ?

La Sécurité Sociale n’assurera pas les remboursements du rapatriement sanitaire s’il se fait depuis un pays étranger, bien qu’il soit indispensable. La Sécurité Sociale prend en charge les frais médicaux qu’une fois l’individu rentre en France, par exemple dans le cas d’une hospitalisation ou s’il subit une intervention.